lundi 20 juin 2011

Soy un poco mexicano...

Le weekend dernier, mon frère nous avait donné rendez-vous aux Places pour "se voir le plus possible avant le départ". Cela était devenu possible depuis que Marina avait décommandé notre petite visite à St Étienne.

Entre-temps maman demande à Bárbara : "Pouvez-vous acheter des chips mexicaines pour le guacamole ? Mais prenez en bien !". Dans le langage de mes parents, bien signifie beaucoup, mais vraiment beaucoup ! Alors on achète quatre paquets !

Dès cet instant nous aurions dû nous douter de quelque chose ...

Nous arrivons vendredi soir, fatigués des bouchons lyonnais.

Le samedi nous avions rendez-vous à la banque de Feurs pour transférer nos comptes en vue de notre départ.

Juju et Maïté arrive après le déjeuner et se mettent d’emblée à penser cuisine, ce qui semble être un comportement normal de leur part... Deuxième indice...
Les éplucheurs courent, les couteaux s'activent, les fouets battent la cadence, les casseroles volent, et les marmites bouillonnent. La quantité de mets produits nous parait un peu exagérée, mais encore une fois, c'est un comportement normal ! Et puis, il y avait beaucoup de courgettes, alors il ne fallait pas qu'elles se gâtent... Troisième indice...

Pendant ce temps maman m'affecte à la tonte de la pelouse "pendant que je prépare plein de gâteaux" justifie-t-elle... Quatrième indice... Babys, trop occupée à traiter les nombreux légumes, ne voit que du feu.

A ce stade du weekend, l'odeur de roussi aurait dû mettre nos sens en alerte, mais il en fut tout autre, jetons la pierre à la fatigue ou au stress du départ.

Le samedi se termine par un bon dîner, suite logique des activités du jour.

Le dimanche matin, Juju me prend au petit-déjeuner avec un sujet qui me tient à cœur : l'informatique ! "J'ai mon plan de culture qui est cassé, est ce que tu peux regarder les macros Excel pour standardiser le code stp ?" m'a-t-il demandé.
Tête baissée je me lance entre les lignes de code, le cerveau, les doigts et le clavier de l'ordinateur ne font plus qu'un.
Pendant le même temps Bárbara se trouve très occupée à présenter ses nouveaux sacs à main à sa meilleur cliente : Maïté.

Le temps passe, il est midi et les estomacs font savoir qu'il serait peut être temps de relever le nez des ordinateur. Mais Juju n'est pas là, ce qui fait râler maman, Maïté et Bárbara dans le salon.
Papa arrive, en avance, tout endimanché, ce qui est normal et anormal  en même temps. Anormal car c'est toujours lui qu'on attend, et normal car c'est la fête des pères... Cinquième indice...

"Mais qu'est ce qu'il fait ?" s'insurge maman, "Il a dû aller voir les poussins." répond papa, "Tu as fini avec l'ordinateur ?" me demande Maïté.


C'est alors qu'un brouhaha se fait entendre depuis la cour "Qu'est ce que c'est que tout ce mode ?" demande Bárbara. Avant même que je puisse comprendre ce qu'il nous arrive papa, maman et Maïté rejoignent la foule qui finalement prend des visages bien connus : un coup monté des Ronzon ! Fred accompagne les choristes à la guitare sur un air de América (Andrea Del Boca, Con Amor, 1988) avec les paroles modifiées.
La surprise fut totale !

Le reste de cette agréable journée s'est déroulée auprès de l'étang et autour d'un banquet familial.

Merci aux commanditaires de cette surprise, Juju, Maïté, Anne et Fred, et merci à tous les Ronzon !

Vous trouverez les photos sur Picasa : https://picasaweb.google.com/clem.rz/SurpriseDepart

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